[PEGI 18.] rebels — ethan jones — terminé

I believe

Sören n'aime pas les érudits. Il n'aime pas ces gens qui prétendent avoir le droit de posséder le savoir et par conséquent un certain engagement dans la politique de la société. En toute sincérité, aucune faction ne lui plaisait et même sans être divergent il trouvait ce monde injuste et cruel. Lui pauvre manant n'avait pas de place dans ce monde ou tout soit aller dans un sens et pas un autre, sa créativité n'était pas en accord avec la divine symphonie du système. Il ne savait pas se mettre à genoux. A moins quil ne s'agisse d'Ethan.Son beau, son promis, son idéal. Ethan. Il'savaitndur comme fer qu'il ne serait jamais sien, mais il se reconfortait dans le sexe avec lui. Il se sentait privilégié, important dans ma misérable apparence, dans sa faiblesse d'esprit, Comme un enfant devant son idole il contemplait avec cette profonde admiration Ethan. Il admirait son savoir, l'audace qu'il avait eu en quittant les altruistes et bien sur la "facilité" avec laquelle il avait trouvé sa place. Il semblait au sans-faction, alors, que sa place était dans les bras de cet ange tombé de son nuage édénique. Il soupira et se retourna dans les draps blancs qui recouvraient son corps frêle et meurtris. Il n'y avait qu'ethan qui pouvait passer ses doigts sur ses cicatrices, sur sa peau diaphane. Lui, rien sue lui. Il en ria presque, son amant n'était qu'un humain, un jour il allait trouver une femme se marier et faire des gosses, Sören ? Oublié. Tout le monde lavait oublié, c'était moins douloureux que de se rappeller quelle honte il avait été pour les grands Audacieux Björn. Oui c'est mieux ainsi, c'est toujours mieux ainsi. On oublie le mauvais petit canard. Sören plongea son regard émeraude dans l'azur sombre de ses yeux. Le soleil aurait pu illuminer le regard précieux de son amant mais les nuages ne lui ferait pas cet honneur. Délicatement il posa sa tête contre la tempe droite d'Ethan et ferma les yeux pour mieux les rouvrir quelques instants plus tard. Il aurait voulu dormir plus longtemps dans ce lit bénit qui lui avait demande des heures douloureuses de travail. Mais ils pouvaient pas.

— Réveille-toi pète-sec...

Ce n'est pas méchant, c'est juste pour le taquiner. Parce que c'est lui. Il dépose un tendre baiser sur ses lèvres puis fait courir ses doigts osseux sur le torse de son ami. Il trace un coeur sur sa hanche et caresse l'autre. Le tatouage.Une aile, libre, angélique. Cette belle aile, ô, si belle entourée, bridée par des chaines.

-   Pourquoi des chaines ?

Il pourrait poser la même question pour le serpent sur sa colonne. Il y répondrait dans tous les cas, son coté sincère. Il n'a pas réussi le test mais ça reste la place qu'il aurait du occuper. En aurait-il été capable ? Qui est-il pour juger les autres après tout ?

I believe

Hold me down and make me scream
Lay me on the floor
Turn me on and take me out
Make me beg for more

Sören ne se coiffait jamais, son physique n'était pas une de ses principales préoccupations. Non. Pas vraiment. Généralement quand il se levait - si déjà il avait dormit - sa priorité était de s'assurer qu'il était toujours vivant, jambe ok, bras ok et ensuite aller trouver du boulot pour envisager la nuit prochaine. Alors très souvent, c'était deux trois pichenettes dans ses boucles rebelles et l'affaire était close. De toute façon ce n'était pas comme-ci les gens en avait quelque chose à faire qu'il soit présentable où quoi que ce soit, tant qu'il sera un sans-faction , c'est à dire jusqu'à la fin de sa vie, il sera juste le facteur qui distribue le courrier. Quand on le trouvera crevé sur le pavé on se souciera juste de savoir qui va faire le boulot à sa place, franchement, les gens n'en ont rien à faire de savoir si leur facteur dont ils ne connaissent pas le nom est propre à une famille ou un petit chien. C'est limite il n'existe pas à leurs yeux. Hormis ses doigts rien ne touchait ses cheveux, sauf en cet instant, où c'était ceux d'Ethan. Ethan, avait cette façon de prendre ses cheveux, de les faire tournoyer qu'il était le seul à avoir. Son sourire était la seule chose qui réconfortait Sören quand il devait partir pour une longue journée de travail, alors chacun des nuits passée dans cette chambre, valait bien le prix qu'il payait.

« Original, j'espère que tu ne comptes pas de te barrer d'ici en t'envolant car je crois que je pourrais pas te suivre en rampant. »

Il ricana, lui n'avait pas envie de partir. Il n'avait pas cette envie de s'évader, d'aller trouver un ailleurs, il n'y avait que les ruines de Chicago et rien d'autre à ces petits yeux. Peut-être les érudits connaissait-ils d'autres lieux où la liberté était envisageable ? En tout cas, il ne pourrait pas le suivre, il était trop faible, trop lâche aussi. Bref. Il ne pourrait pas, car il n'était pas ce genre de type, il avait sa vie inutile qui se réduisait à apporter une lettre à quelqu'un toute la journée toute l'année. Pourquoi partir ? Il n'avait jamais rien connu d'autre que cette routine, il ne voyait pas vraiment comment ça pouvait être meilleur. Mais si Ethan le voulait alors peut être, peut être il ferait l'effort de le suivre. Il le suivrait jusqu'en enfer s'il le lui demandait et même s'il ne le demandait pas clairement non plus. Son serpent maintenant. Ah bah les secrets. Il se mit à califourchon sur le torse d'Ethan et se pencha vers ses lèvres.

« J'aurais du avoir la force et la fourberie d'un serpent, le trio de la mort, allez, t'en a forcément entendu parler ? Les grands Björn perdent leurs trois fils, le premier tombe de la grande roue, le second devient sincère et brise la tradition familiale et l'autre fait une mauvaise chute ! »

Il avait dit ça avec la même voix qu'on ces bonhommes rondouillards qui racontent les faits diverses dans ses mégaphones pour la plèbe. Il n'était pas ce serpent là, il était autre chose. Il se pencha vers la bouche de son partenaire et mordit sa lèvre inférieure, assez fort pour qu'un goût métallique envahisse son palais. Il frémit en sentant sous lui le respiration de son grand ami et revint sa position de départ.

« Mais j'ai décidé de mordre d'autres choses. »

Il quitta Ethan.
Sören buvait rarement, mais le sol tanguait toujours avec la cuite d'hier. Il ne savait pas si c'était légal d'ailleurs, d'être autant shooté. Mais il s'en foutais, car il se sentait invincible. Il trébucha jusqu'à la sale de bain où il se passa un peu d'eau sur le visage avant de constater qu'il était toujours nu comme un vers. Effectivement il avait peut être forcé un peu sur la boisson. Prendre une douche. Il devait prendre une douche.

« Pouah, je crève de chaud, je vais prendre une douche. »

Ramène tes petites fesses si tu l'oses, pète-sec.

I believe

Le sans-faction ne cacha pas la joie qu'il ressentit en entendant les draps tomber sur la sol et les petits pas d'Ethan se rapprocher. Il agrippa la poignée de la porte de la douche et attendit, il sentait son regard sur sa peau, il sentait sa présence. Sören était une personne, bien que malheureusement à la rue et méprisée, séduisante. Il n'en était pas à sa première relation, autant avec Ethan qu'avec d'autres, mais c'était le passé. Ce qui comptait maintenant c'était ce magnifique érudit. Ce qu'il ressentait en sa présence avait quelque chose de magique, il ne pouvait le décrire, l'exprimer, l'expliquer autrement qu'en dansant avec lui, qu'en partageant ce plaisir. C'est bien qu'il n'était pas un pur sincère, il n'était pas capable, même à lui même, de s'avoue les sentiments qu'il ressentait pour le jeune homme. Il n'en était pas pour autant perturbé, simplement, il aurait aimé lui dire au moins une fois qu'il l'aimait, qu'il tenait à lui. Avant que son Ethan s'envole. Il était conscient de cela un jour il risquait de partir. Il chassa rapidement l'idée que son petit jouet puisse avoir une femme. Cette idée n'était pas totalement excitante. Absolument pas en fait.

Le mouvement repris. Si prévisible. Ethan posa ses mains sur son bassin, ses hanches et commença à couvrir ses omoplates de baisers fougueux, Sören au ange se délectait de l'envie de son ami. C'était tellement facile. Il ne pensait pas pouvoir être être surpris, jusqu'à ce que les doigts experts de celui qu'il considérait comme son meilleur ami et bien plus agrippe son intimité. Un frisson remonta le long de son échine, un frisson de plaisir. Malgré toute la volonté qu'il y mit il ne pu réprimer un gémissement entre le soupir de satisfaction et un petit hoquet de surprise.

« Tu es trop prévisible, Etha~♥ »

Il fit volte-face et croisa   ses bras derrière la nuque d'Ethan pour l'attirer vers lui et goûter pour une énième fois à ses lèvres sucrées. Il s'empara entièrement de sa bouche cette fois-ci, l'attirant vers la douche. Il trébucha plusieurs fois contre des obstacles qu'il n'identifia pas mais la chaleur de l'éreinte encourageait ses muscles à rester droit et fort. Il s'effondra contre la paroi de la douche qu'il referma avec son pied. Il aurait du être singe, au moins il aurait fait quelque chose de classe dans sa vie. Il interrompit leur baiser et plongea ses yeux dans ceux d'Ethan.

« A quel point veux-tu de moi fillette ? »

Il fit glisser ses doigts vers le sexe de son partenaire et se pourlécha les babines. Il n'était pas contre un deuxième tour, il était reposé, frais. Mais surtout, il ne voulait pas que cela s'arrête, jamais. Plus jamais.

I believe

Âmes sensibles, je vous rappelle que la sortie et à votre gauche, pour vous les curieux c'est pas ici, premier à droite, n'oubliez pas de refermer la porte derrière vous et de ne pas nourrir les animaux.:

I believe

Dans sa vie de débauche, Sören s'était promit de rester toujours droit dans ses bottes et d'être le plus possible, quelqu'un de respectable. Ce n'est pas parce que la rue était sa seule maison et le rêve sa faction qu'il était un voleur, un paria. Ce n'est pas parce que sa place n'était pas dans les bras de la société qu'il n'avait pas le droit de fermer ses yeux avec autant de dignité qu'un homme pouvait avoir. Il ne boit qu'en de grandes occasions et ne couche pas avec le ou la première venue. En fait, depuis Ethan, il à commençait à croire qu'il pouvait avoir une sorte de vie de "couple". Si il savait ce qui se tramait dans son dos surement aurait-il déjà mis fin à ces petites rencontres. Mais il n'en savait rien et il préférait de toute façon s'enfermer dans l'espoir infime qu'un jour cela pourrait évoluer. En bref, il avait beau avoir de l’extérieur la vie d'un fils des rues sale, il faisait tout pour rester le plus "clean" possible.

Il ne se refusait pas la cigarette. Elles étaient aussi rare que ces nuits et à chaque fois il en profitait, il se rallongea sur le lit après avoir pris la peine de mettre un caleçon et regarda le plafond. L'heure, ça allait bientôt être l'heure. D'une oreille inattentive il écouta son amant, il ne retint que le "on se revoit bientôt" et s'assit sur le rebord du lit pour recevoir son petit "baiser du matin". Il allait rester là toute la matinée à se reposer, puis la vraie vie reprendrait.


[Pas d'inspi. ]