Codex // Rox Amadeus

UN JOUR JE RACONTERAIS UNE HISTOIRE.
La mienne par exemple ?

Bon, je vais avouer que c'est absolument pas dans le bon ordre. C'est comme des souvenirs retrouvé petit à petit, ça commence pas forcément par la naissance. Et que comme les souvenirs, certain sont relativement court.

- Belle roue. 6 ans
- Au revoir papa. 10 ans
- Le sérum. 16 ans
- Le tic. 3 ans
- Le premier cri. 1 seconde
- One two trois. 10 ans
- Dur comme la pierre, chaud comme des larmes. 14 ans
- Parlons affaire familiale s'il vous plaît ! 21 ans

RP dans le temps :
- I need someone. Finish
- Red like rose. Finish
- Belle Aurore. Finish
- Un cercle Infini. Finish
- Un cours particulier. En cours
- Midnight. En cours

Belle Roue

- Papa, tu m’emmènes à la roue ?
Une petite fille de 6 ans, brune aux yeux noisette qui tend la main vers le t-shirt de son père pour lui montrer sa présence. Il lui sourit avant de s’accroupir à sa hauteur.
- Roxanne, t’as demandé à ton frère ?
La petite fille hoche la tête. Le père rit.
- Et à Sören ?
- Il peut pas non plus.
Il se relève et la prend dans ses bras. Il la perche sur son épaule avant de la rentrer à la maison. Il la pose sur des chaises face à la table avant de la contourner et d’ouvrir le frigo, il saisit une bouteille de lait, la pose sur la table, puis, il prend un verre du placard d’en haut et le pose sur la table. Il dévisse le bouchant de la bouteille et sert un verre du liquide blanc à sa fille.
- Alors Roxanne, tu veux faire quoi quand tu seras grande ?
La petite fille souleva un de ses sourcils. Elle sourit et attrapa le verre et le porta à sa bouche. Elle but quelques gorgés avant de reposer le verre.
- Je veux qu’on m’appelle Rox !
Le père prit un faux air sérieux avant d’hocher la tête. La petite fille éclata de rire en hochant la tête.
- Je vais faire comme toi !
Il sourit de fierté face à l’enthousiasme de sa fille pour son travail. Il contourna la table avant de la prendre dans ses bras. Elle éclata de rire et pose un bisou mouillé sur la joue de son père.
- Viens Rox la terrible, je t’emmène escalader la roue.

au revoir papa

C'était la mort qui envahissait la chambre. Phillipe Amadeus était mort, ce matin.
La petite Roxanne étant inconsolable, on l'avait laisser faire ce qu'elle voulait. Elle pleurait depuis ce matin dans sa chambre. Personne n'arrivait à la consoler, même son frère avec ses bêtises et sa mère avec ses chatouilles. Roxanne était très proche de son père.

- Maman, tu crois que papa est avec les anges ?

La mère prit un air grave et hocha la tête.

- Oui ma chèrie, car il y a une place qui lui est réservé.

Rp

Un sérum

C'était indiscutable. Comme tout bon ado de 16 ans, j'avais passé le célèbre test d'aptitude. J'étais entré dans la petite salle blanche et je m'étais inscrit sur le fauteil en m'allongeant confortablement.

- Ça va Tommy ?

Le tatoueur me regarda, me fusillant presque du regard. Je souris.

- Ferme la Rox.

Ah, humour, quand tu nous tiens. Je connaissais à peu près tout les audacieux, me liant plus ou moins avec certain. Tommy faisait parti des plus. En vrai il s'appelle Tom, rassurez vous, on a pas tous des parents fou, même si j'adore mon prénom, enfin, plutôt son diminutif.

- La famille ?

Un nouveau regard mortel. Je soupire.

- Tu connais le principe, je vais pas te faire un dessin.

Je pose mon bras sur l'accoudoir, me relaxant au maximum. Je bois ce qui est censé déterminer mon avenir avant de fermer les yeux.
Devant moi, deux paniers. Un avec du fromage, l'autre une arme. Je prends l'arme et l'arme -comme quoi, la vie est bien faite-. Des yeux rouges, je tire. Plus rien. Je me réveille, toujours dans cette salle blanche qui me fait maintenant froid dans le dos.

- Je t'apprends rien, Audacieuse.

Je soupire de soulagement avant de sortir de la salle.

Le Tic

~ Je vais te rattraper !

La petite fille court, à la vitesse que peut lui procurer ses jambes. Ses cheveux rassemblés en une tresse bat au rythme de ses pas. Son père la poursuit dans un rire joyeux.

~ C'est pas possible heu !

Dit-elle en se retournant. Roxanne tire la langue à son père persuadé qu'elle court trop vite. Elle reprend sa course et se dirige vers un arbre. Elle commence à grimper, le plus haut qu'elle peu en essayant de garder son père à l'œil.

- Je suis plus forte que toi !

Elle s'est mise debout, sur une des branches. Trop frêle, trop haut. La branche se craque et la petite tombe. Une douleur au bras la fait pleurer, sans doute est-il cassé. Son père la prend délicatement dans ses bras et la mène à l'infirmerie. La-bas, on lui fera un plâtre qu'elle gratera, dans toute les situations. Comme une vieille cicatrice, ça la détend, de se dire qu'une partie de ses aventures restera avec elle. C'est devenu une habitude depuis.

Le premier cri

Le père et le frère attendait hors de la salle. La mère était dans sa chambre, en train de donner naissance à une petite fille. Un cri se fît entendre. Les deux hommes se regardèrent, les yeux brillant. Un médecin sortit.

~ C'est une fille.

Ils entrèrent en se bousculant. La mère était allongée sur le lit, la petite dans les bras. Un duvet brun recouvrait la tête de la petite et ses paupières étaient fermés. Le père s'approcha, craignant de casser le fragile petit être que sa femme tenait entre ses mains.

~ Un prénom ?

Le père regarda le médecin, puis regarda sa femme. Ils n'avaient pas vraiment décidé du nom. Mais, Philipe Amadeus avait toujours aimé le prénom Roxanne.

~ Elle s'appellera Roxanne Amadeus.

Il lui sourit et la petite lui rendit son sourire.

One two trois

Je me souviens de cette photo, j'avais 10, c'était trois semaines avant la mort de papa. Il avait mit la radio et des chansons passaient.

~ Papa, tu sais très bien que j'aime pas danser !

Le père, n'en faisant qu'à sa tête se dirigea vers sa fille et la fit tourner. Elle ne pût s'empêcher de rire. Les musiques défilaient et les danses passaient. Je crois qu'on avait tout fait. C'est un souvenir heureux, un des meilleurs que j'ai eu. J'aurais voulue que le temps je s'arrête jamais.

~ Je croyais que tu n'aimais pas danser ?

Me dit-il, à bout de souffle quand nous étions dans la cuisine, devant un verre d'eau fraîche. Je lui souris et il me rend mon sourire. Je n'aime toujours pas danser.

Dur comme la pierre, chaud comme des larmes.

J'avais séché, juste pour être avec lui, avoir la sensation qu'il était avec moi. J'avais 14 ans. J'avais pris le train et j'avais sauté de celui ci pour me rendre au cimetière. Des frissons m'ont parcourut le dos quand j'ai vue les corbeaux m'observer depuis le portail. Je circulais entre les tombes, cherchant en quelque sorte la mienne. Quand je l'ai trouvé, j'ai passé ma main sur les lettres gravés et je me suis assise sur la dalle. J'ai regardé longuement la pierre tombale avant de tomber en pleure.

~ J'avais besoin de toi papa.

J'étais en colère. Mais je m'en voulais aussi d'être aussi égoïste. Mes larmes s'écraisaient sur la dalle. Mes reproches étaient les mêmes que les personnes disaient quand ils avaient perdu un être cher.

~ J'ai encore besoin de toi.

Murmurais-je, tout en sachant qu'il ne m'entendrait pas. Je m'étais essuyé les yeux en rigolant. Ça devait être nerveux. Je m'étais levée et j'étais partis comme j'étais arrivé. Sauf que sur la dalle, j'avais gravé "Je t'aime".

parlons affaire Familiale s'il vous plaît !

Ha, les repas de famille. Je n'ai jamais vue sa comme une contrainte, enfin, très rarement. Et puis, il faut dire que nos repas de famille sortent quelque peu de l'ordinaire. Quand on finit un repas en bataille de purée ... C'est pas moi qui es commencé ! Enfin bref. Ma mère habite toujours la maison familiale avec le petit jardin et l'arbre ou je me suis cassé le bras. J'étais déjà doué à l'époque. Je marche vers la porte de la maison, en espérant ne pas avoir à subir l'interrogatoire.

- C'est ouvert !

Entendis-je, avant même que j'ai toqué. Je souris en baissant la poignée de la porte. Je vois déjà ma mère derrière les fourneaux et mon frère en train -pour une fois- de mettre la table. Il vient vers moi, un sourire aux lèvres.

- Ça va, je sais, je suis en retard !
- J'ai dis quelque chose ?
- Je suis pas née de la dernière pluie Alec.

Dis-je, en l'étudiant. Il avait mit un débardeur et un jeans, il avait gardé ses chaussettes pour aller dans le jardin. L'abruti. J'enlève ma veste et la pose sur le canapé. Je m'approche de mon frère et le serre dans mes bras.

- Tu pourrais te raser.

Lui dis-je en souriant tandis qu'il lève les yeux au ciel. Je secoue la tête en partant direction la cuisine. Je m'approche en essayant de ne pas faire de bruit, mais la discrétion n'étant pas mon fort :

- Roxanne, viens m'aider.

Je soupire en m'approchant de ma mère. Je l'embrasse sur la joue avant qu'elle me donne ses directives. Prendre le lait, lui donner. Nettoyer la poêle.

- Et sinon, j'ai le droit à un bonjour de ma maman ou l'option n'est pas comprise ?

Dis-je, légèrement cynique. Même si généralement, quand elle cuisine au temps c'est qu'elle a un sujet qui la préocupe particulièrement. La dernière fois qu'elle nous a fait un repas pareil, c'était pour ma loupation du repas de famille, apparemment, c'était pour se rattraper et j'avais du faire la vaisselle.

- Excuse moi, j'avais la tête ailleurs.

Elle pose ses ustensils avant de venir me serrer dans ses bras. Ma mère porte le doux nom de Léa, elle a eut Alec à 25 ans, elle a le double de l'âge d'Alec. Elle a des cheveux roux/auburn qu'elle laisse relaché.

- Mouais, tu veux que j'apporte le plat à table ?
- Oui, tu ne renverses rien !

Je soupire en repassant la porte les mains encombré. Je passe la baie vitré -qui était ouverte - avant de poser le plat sur la table dans le jardin. Je m'assois en posant mes bras sur la table. Ma mère arrive avec la carafe d'eau, elle nous sert. Pour ce repas, c'est chili avec en dessert, un gateau, je crois.

- Au fait, comment ça va ta formation Roxanne ?
- Bah, je suis un peu rouillé mais ça se passe bien.

Alec étant responsable de je sais plus quoi, on ne lui posait pas ce genre de question et ça ne débordait pas sur autre chose.

- Et tes amours ?

Qu'est ce que je disais ! J'aime pas parler de ça. Non, je n'avais pas honte de Samuel mais je n'aimais pas. Je fourre ma bouche de nourriture pour ne pas parler, faisant rire Alec. Je mâche devant le regard insistant de ma mère.

- Pourquoi c'est à moi qu'on pose ce genre de question ?
- Parce que ton frère m'a déjà dit qu'il était célib.
- Et je dois te faire un compte rendu à chaque fois que je te vois ? Et puis, Alec n'est jamais resté célibataire très longtemps
- On se pose juste des questions, on s'inquiète pour toi tu sais.

Et voila. Ceci s'appelle la culpabilisation. Technique ancestrale pour te faire avoir des remords et pour répondre à ce genre de question.

- Et toi ? Tu sais qu'on s'inquiète pour toi maman.
- Parfait, j'ai un nouveau compagnon.

Et la, avec Alec on se regarde en écarquillant les yeux. On était pas dupe, notre mère retrouverait un jour l'amour. Elle en a eut plusieurs d'amour, mais cela ne durait pas plus d'une semaine, un mois tout au plus.

- Depuis combien de temps ?
- 6 mois.

Ah. D'accord. Je suis coincé la.

- Il s'appelle comment ?

Je dois dire que j'apprécie énormement mon frère pour ce sauvetage.

- Fred.

Bon, c'est pas mal comme nouvelle non ? Parce qu'on commençait à se dire avec Alec que maman était un peu seule ces derniers temps.

- Revenons à tes amours p'tite sœur.

Diversion, genre, maintenant. Je regarde mon environnement, remarquant nos assiettes vide.

- T'avez pas fait un gateau ?

Dis-je en commençant à prendre leurs assiettes. Je les ramènne dans la cuisine en les mettant dans le lave vaisselle. Je prends ensuite trois assiettes avec trois cuillères et les apporte sur la table. Puis je repars dans la cuisine, sous les regards amusés de ma famille pour prendre le gateau. Je le pose.

- Qui en veut ?
- À ton avis ?

Alec coupe le gateau en grognant. Comment dire, nous sommes comme chien et chat, mais en même temps, on est très proche. D'ailleurs, Alec est protecteur, beaucoup trop d'ailleurs. Si tu voyais la gueule de mes ex après le passage d'Alec. Nan, je rigole. Ou pas d'ailleurs

- Et voila.
- Merci.
- Merci.

Je commence à manger et un étrange silence s'installe. Ho non, je connais ce silence, ce silence si opressant qu'il t'oblige à avouer fautes graves ou non.

- Ok, ok ! Je rends les armes !

Je suis faible. Très faible.

- Ma chérie aurait trouvé l'amour de sa vie ?
- Peut-être pas de sa vie mais l'amour oui.

Bien que j'espèrais que ça allait sérieusement duré.

- Il s'appelle comment ?
- Samuel.

Dis-je en regardant mon assiette. Oui, ça me gêné de parler de ma vie amoureuse devant ma mère et surtout, devant mon frère.

- L'interrogatoire est finit ? Ou je dois payer une caution ?

Ma mère éclate de rire et je lui souris. Les Amadeus ne restent pas longtemps faché, sauf cas extrême.

- Et ça se passe bien le boulot Alec ?
- Oui, ça va.

Tiens, notre bavardeur préféré serait-il mué ? D'habitude, monsieur ne tarit pas d'éloge à propos de sa profession qu'il trouve d'excellente. Maman se leva.

- Qui veut un café ?

Je lève la main pendant qu'elle débarasse la table. Ma mère faisait un des meilleurs cafés que je connaissais, ça me changeais de la cafèt.

- Roxanne, j'ai eu une promotion.

Je détourne mon regard de l'herbe pour me concentrer sur le sourire neutre de mon frère. Cette annonce n'a pas l'air de l'enchanter.

- C'est bien, non ?
- Oui, mais je ne pourrais pas vous voir avant de long mois.

Nos repas en famille étaient une fois tout les mois. Nous n'en avions jamais loupé un.

- T'en as parlé à maman ?
- Non, je lui dirais quand tu seras partie, sinon, j'aurais le droit à la culpabilisation.
- T'es au courant que tu m'as pas trop aidé tout à l'heure ?
- J'ai bien le droit de savoir les fréquentations de ma petite sœur chérie non ?

Je soupire, ma mère ramènne les cafés.

- Vous parliez de quoi ?
- Alec a eut une promotion mais, il ne pourra pas venir nous voir avant longtemps.

Ceci était un regard censé pétrifier votre victime. Prenez note, je ne l'ai pas obtenue souvent celui la. Le regard tueur, le regard protecteur mais pas pétrifieur.

- Et bien, tu te rattraperas à ton retour.

Comment ça ? Vas-y, ça se fait pas, c'est passé comme une lettre à la poste. Même mes bulletins de maths passaient plus difficelement. Je grogne pendant qu'il me tire la langue. Et le déjeuner se finit dans une ambiance calme et zen. Au milieu d'une bataille d'eau.

» Belle Aurore – Rox Amadeus.
» red like roses — rox amadeus — terminé
» Cours particulier. [PV → Rox Amadeus]